Description

Histoire

Tara est une divinité issue à la fois de l’hindouisme et du bouddhisme tibétaine. Ses premières figurations remontent au 6° siècle et elle se répandit au Tibet au cours du 10° siècle.

Son nom signifie « Celle qui fait passer à l’autre rive » soit celle qui fait traverser, qui accompagne sur le chemin ; de fait, elle signifie aussi « La libératrice » « L’étoile », celle qui guide.

Selon la légende, elle pratiqua intensément durant de nombreuses années (des millions d’années) et lorsque des moines lui dirent qu’elle devrait prier pour renaître lors d’une prochaine vie dans le corps d’un homme, plus propice à l’éveil, elle prit la décision d’oeuvrer pour toutes les femmes.

Elle est donc très fortement vénérée et joue un rôle primordial dans le tantrisme où elle symbolise la compassion féminine : cependant dans les nombreuses formes qu’elle prend (on en compte 21 voire plus), certaines sont courroucées.

Les plus connues sont Tara la blanche et la verte.

Tara la verte figure la compassion mais aussi la protection contre les peurs, elle est évoquée pour faire face à de grands dangers, de grandes craintes intérieures. Elle symbolise aussi l’espoir (la couleur verte).

Cette statuette de Tara La verte symbolise : la protection

Le travail de ciselage est parfaitement réalisé : l’artiste a particulièrement réussi la finition de la chevelure et de la coiffe.
Le style est tibétain, l’expression du visage est à la fois serein et profondément intériorisé (yeux mi-clos).

Cette statue de Tara dégage à la fois de la force (par la fermeté des traits) et une grande paix rendue par l’harmonie, l’équilibre des proportions.